AUTEURS
ABBAS BEYDOUN
Né à Ch’hour, près de Tyr, en 1945, Abbas Beydoun a longtemps dirigé les pages culturelles du quotidien de Beyrouth, As-Safîr. Poète, romancier, critique littéraire et artistique, il est depuis quelque quarante ans l'un des animateurs les plus actifs de la scène culturelle libanaise. Il a publié une quinzaine de recueils de poèmes, deux récits autobiographiques et cinq romans.
ABDO WAZEN
Né en 1957, à Dekwaneh, dans la banlieue de Beyrouth, Abdo Wazen est journaliste depuis 1979. Il dirige actuellement les pages culturelles du grand quotidien arabe de Londres, Al-Hayat. Connu surtout comme poète,
il a publié une dizaine de recueils et de récits à la veine poétique, qui l’ont placé parmi les écrivains libanais les plus originaux de sa génération. Ont paru en français : une anthologie de ses poèmes, sous le titre La Lampe de la discorde (La Différence, 2010) et, chez Actes Sud, ses Entretiens sur la poésie avec Mahmoud Darwich (2006).
il a publié une dizaine de recueils et de récits à la veine poétique, qui l’ont placé parmi les écrivains libanais les plus originaux de sa génération. Ont paru en français : une anthologie de ses poèmes, sous le titre La Lampe de la discorde (La Différence, 2010) et, chez Actes Sud, ses Entretiens sur la poésie avec Mahmoud Darwich (2006).
AHMAD BEYDOUN
Né à Bint Jbeil dans le Sud Liban en 1943, Ahmad Beydoun est écrivain et sociologue, auteur de plus de vingt ouvrages en arabe et en français. Ses livres portent, en majeure partie, soit sur les problèmes de la société et du système politique du Liban, soit sur quelques aspects de la culture et de la langue arabes. Côté littérature, il a publié un recueil de poèmes et pratiqué le récit de voyage et le scénario. Ses réflexions et observations quotidiennes sur Facebook ont été réunies aux éditions L’Orient des Livres en deux volumes. Son essai La Dégénérescence du Liban ou la Réforme orpheline a paru chez Sindbad/Actes Sud en 2009.
AÏDA KANAFANI-ZAHAR
Aïda Kanafani-Zahar est directrice émérite de recherches au CNRS, attachée au Laboratoire d'anthropologie sociale. Elle a notamment publié Mūne. La Conservation alimentaire traditionnelle au Liban (Maison des sciences de l'homme, 1994), Le Mouton et le Mûrier. Rituel du sacrifice dans la montagne libanaise (PUF, 1999) et Liban. La guerre et la mémoire (Presses universitaires de Rennes, 2011).
AKL AWIT
Né à Beyrouth en 1952, Akl Awit est poète, critique littéraire, professeur universitaire et journaliste. Rédacteur en chef d’Al-Mulhaq, supplément culturel hebdomadaire du quotidien libanais An-Nahar, il a à son actif une dizaine de recueils de poèmes en arabe. Nombre de ses poèmes sont traduits en différentes langues et publiés dans divers magazines et anthologies poétiques.
ALAA EL-ASWANY
Né en 1957, Alaa El Aswany exerce le métier de dentiste dans le centre du Caire. Son roman L’Immeuble Yacoubian, porté à l’écran par Marwan Hamed et publié en France par Actes Sud (2006, et Babel n° 843), est devenu un phénomène éditorial international. Depuis le 25 janvier 2011, il est l’un des principaux relais de la révolution égyptienne auprès des médias français.Actes Sud a également publié ses romans Chicago (2007 ; Babel n° 941), J’aurais voulu être égyptien (2009 ; Babel n° 1004), et Automobile Club d'Egypte (2014) ; ainsi que son essai Chroniques égyptiennes (2011).
ALEXANDRE ET RAY NAJJAR
Né en 1967, Alexandre Najjar est avocat et écrivain, lauréat de plusieurs prix littéraires, dont le prix Hervé Deluen de l’Académie française et le prix Méditerranée.
Né en 2002, Ray Najjar est en classe de Terminale S. Il est le fondateur du programme "Youth Excellence Grants " qui soutient les jeunes talents.
Né en 2002, Ray Najjar est en classe de Terminale S. Il est le fondateur du programme "Youth Excellence Grants " qui soutient les jeunes talents.
ALEXANDRE NAJJAR
Écrivain libanais de grand renom, Alexandre Najjar est aujourd’hui considéré comme l’un des auteurs les plus doués de la scène libanaise et francophone. Né à Beyrouth en 1967, il a déjà publié une trentaine d’ouvrages, de l'essai au roman en passant par la poésie, la biographie ou encore le guide pratique. Il a aussi écrit des scénarios pour le théâtre et le cinéma, et s'intéresse à la littérature de jeunesse. Lauréat de nombreux prix dont le Prix de la Francophonie de l’Académie française (2009) et le prix Méditerranée (2009) et figure incontournable de la francophilie libanaise, Najjar a donné de nombreuses conférences à travers le monde. En 2001, il a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres et en 2010, il a été élevé au grade d’Officier. Il est en même temps avocat et responsable de L’Orient Littéraire. Son œuvre est traduite dans une douzaine de langues.
AMAL MAKAREM
Amal Makarem avait une vingtaine d’années quand la guerre civile libanaise (1975-190) a éclaté. Elle a toujours été une activiste des droits de l’homme. Dans cet esprit, elle a créé et dirigé de 1994 à 1999 Houkouk el-nass, un supplément juridique du quotidien libanais An-nahar. À partir de 2001, elle a présidé l'association “Mémoire pour l'avenir” créée avec un groupe d'intellectuels de tous bords, dans le but de favoriser la réconciliation entre les Libanais, à travers un travail de mémoire concernant la guerre civile. Dans le cadre de cette action, elle a concentré ses recherches sur la question de la répétition.
BACHIR EL-KHOURY
Journaliste et ancien responsable du service économique au quotidien libanais L’Orient-Le Jour, Bachir El-Khoury a animé le blog “Économies et Révolutions” entre 2013 et 2015. Diplômé en économie de l’Université américaine de Beyrouth, il a également travaillé pour le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et enseigne à l’université Saint-Joseph de Beyrouth.
BASSAM HAJJAR
Bassam Hajjar est né en 1955 à Tyr, dans le Sud du Liban. Après des études de philosophie à l’Université libanaise puis à la Sorbonne, il a travaillé comme journaliste jusqu’à sa mort, en 2009. Ses douze recueils de poèmes l’ont placé parmi les plus grands poètes arabes des trente dernières années. Traducteur chevronné, il a donné à lire au public arabe près de soixante œuvres d’auteurs français, de Tocqueville à Jean Echenoz, mais aussi de Kawabata, Borges, Umberto Eco et tant d’autres.
CHARIF MAJDALANI
Né en 1960 à Beyrouth, où il vit, Charif Majdalani est professeur à l’université Saint-Joseph. Écrivain, il est notamment l’auteur de sept romans publiés aux éditions du Seuil : Histoire de la grande maison (2005), Caravansérail (2007), Nos si brèves années de gloire (2012), Le Dernier Seigneur de Marsad (2013), Villa des femmes (2015), L’Empereur à pied (2017) et Des vies possibles (2019).
DAVID MATHEWS
David Mathews est historien et membre de la « Clarke County Historical Society ». Ancien président de l’Université de l’Alabama, il préside actuellement la Kettering Foundation, un organisme de recherche au sein duquel il a publié de nombreux ouvrages dont « Politics for people » qui a été traduit en huit langues.
Bien que non partisan, il a servi au sein du gouvernement de l’administration Ford où il occupa la fonction de Ministre de la santé, de l’éducation et des affaires sociales.
Bien que non partisan, il a servi au sein du gouvernement de l’administration Ford où il occupa la fonction de Ministre de la santé, de l’éducation et des affaires sociales.
ELIAS KHOURY
Né à Beyrouth en 1948, Elias Khoury est actuellement rédacteur en chef de la Revue d’études palestiniennes (édition arabe) à Beyrouth. Critique littéraire, essayiste et chroniqueur, il est surtout l’auteur d’une dizaine de romans, dont La Porte du soleil (Actes Sud, 2002) qui a obtenu le plus grand prix littéraire palestinien et qui a été traduit dans plusieurs langues, dont l’anglais et l’hébreu.
FARÈS SASSINE
Farès Sassine est né à Zahlé en 1947. Après un CAPES à la Faculté de pédagogie de l’Université libanaise sur La Pensée sociale de Bergson (1969), il a soutenu en 1979 à l’université Paris-Sorbonne (Paris-IV) une thèse de doctorat sur Le libanisme maronite, sous la direction de Dominique Chevallier. Il a enseigné l’histoire de la philosophie à la
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Libanaise de 1979 à 2011. On lui doit plusieurs publications collectives en arabe et en français, notamment aux éditions Dar An-Nahar dont il a été le conseiller littéraire de 1997 à 2012. Critique à L’Orient Express dirigé par Samihttps://www.lorientdeslivres.com/admin/authors/r Kassir (1995- 1998) et membre du comité de rédaction de L’Orient littéraire à partir de 2006, il a également été membre fondateur du Centre Civil pour l’Initiative Nationale (2008).
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Libanaise de 1979 à 2011. On lui doit plusieurs publications collectives en arabe et en français, notamment aux éditions Dar An-Nahar dont il a été le conseiller littéraire de 1997 à 2012. Critique à L’Orient Express dirigé par Samihttps://www.lorientdeslivres.com/admin/authors/r Kassir (1995- 1998) et membre du comité de rédaction de L’Orient littéraire à partir de 2006, il a également été membre fondateur du Centre Civil pour l’Initiative Nationale (2008).
FARJALLAH HAÏK
Farjallah Haïk voit le jour en 1907 à Beit Chabab, pittoresque village du Liban.
Bien qu’attachée à son village et aux traditions, sa famille quitte Beit Chabab, alors que Farjallah est encore enfant, pour s’installer à Beyrouth. Le jeune garçon gardera néanmoins, sa vie durant, un profond attachement pour son village natal et l’âme villageoise.
Francophone et portant un amour indéfectible pour son pays, il saura remarquablement dépeindre dans son œuvre l’âme libanaise et la complexité du Liban.
Il publiera quatorze romans, deux recueils de poèmes et quatre essais, et sera récompensé par le prix Rivarol (devenu le Prix de l’Université pour la langue française) en 1951 pour Abou-Nassif, et le prix Monceau, décerné par l’Académie française, en 1967 pour l’ensemble de son œuvre.
Il est titulaire de l’Ordre National du Cèdre.
Il décède à Beyrouth le 14 février 1994.
Bien qu’attachée à son village et aux traditions, sa famille quitte Beit Chabab, alors que Farjallah est encore enfant, pour s’installer à Beyrouth. Le jeune garçon gardera néanmoins, sa vie durant, un profond attachement pour son village natal et l’âme villageoise.
Francophone et portant un amour indéfectible pour son pays, il saura remarquablement dépeindre dans son œuvre l’âme libanaise et la complexité du Liban.
Il publiera quatorze romans, deux recueils de poèmes et quatre essais, et sera récompensé par le prix Rivarol (devenu le Prix de l’Université pour la langue française) en 1951 pour Abou-Nassif, et le prix Monceau, décerné par l’Académie française, en 1967 pour l’ensemble de son œuvre.
Il est titulaire de l’Ordre National du Cèdre.
Il décède à Beyrouth le 14 février 1994.
FAWWAZ TRABOULSI
Professeur associé à l'université libano-américaine de Beyrouth, Fawwaz Traboulsi a publié une dizaine de livres dont A History of Modern Lebanon (Pluto Press, 2007), et traduit des œuvres de Karl Marx, d'Antonio Gramsci, d'Isaac Deutscher et d'Edward Said.
GEORGIA MAKHLOUF
Correspondante à Paris de L'Orient Littéraire, supplément mensuel du quotidien L'Orient-Le Jour, Georgia Makhlouf partage sa vie entre Paris et Beyrouth. Elle a également longtemps écrit des chroniques pour le Magazine Littéraire. Elle est membre fondateur et présidente de Kitabat, association libanaise pour le développement des ateliers d’écriture.
GEORGINE CHAER MALLAT
Juriste de formation, diplômée de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, Georgine Chaer Mallat était ambassadeur de Colombie au Liban entre 2003 et 2008 puis au Liban et en Jordanie entre 2013 et 2018. Elle est l’auteure en langue française de L’Émeraude était bleue (FMA, 1995) et de Cristal de roche (FMA, 2000), et en langue espagnole de La Esmeralda era azul (éditions Uninorte – Barranquilla, Colombie, 2022).
HANAN EL-CHEIKH
Née au Liban en 1945, dans une famille chiite du Sud, Hanan el-Cheikh vit aujourd’hui à Londres après avoir séjourné au Caire et dans les pays du Golfe.
Son œuvre, traduite en plusieurs langues, est disponible en France chez Actes Sud : Femme de sable et de myrrhe (1992), Histoire de Zahra (1999), Poste restante, Beyrouth (1995), Le Cimetière des rêves (2000), Londres mon amour (2002), et Toute une histoire (2010,Prix du Roman arabe 2011).
Son œuvre, traduite en plusieurs langues, est disponible en France chez Actes Sud : Femme de sable et de myrrhe (1992), Histoire de Zahra (1999), Poste restante, Beyrouth (1995), Le Cimetière des rêves (2000), Londres mon amour (2002), et Toute une histoire (2010,Prix du Roman arabe 2011).
HENRI ZOGHAIB
Poète libanais très actif dans le domaine culturel, Henri Zoghaib est l’auteur d’une multitude de recueils poétiques et d’études sur Élias Abou Chabaké, les frères Rahbani et Gibran. Directeur du Centre du patrimoine libanais auprès de la Lebanese American University (LAU), fondateur de la revue L’Odyssée, rédacteur en chef du magazine Cedar Wings, il est aussi chroniqueur au journal an-Nahar et à la radio.
HENRY LAURENS
Historien français, Henry Laurens est spécialiste du Moyen-Orient depuis le XVIIIe siècle, sujet sur lequel il a publié de nombreux ouvrages, notamment La question de Palestine (en 4 tomes). Il occupe la chaire d'Histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France.
IEVA SAUDARGAITÉ DOUAIHI
Née en Lituanie (1988), Ieva Saudargaité Douaihi a grandi aux Émirats arabes unis et au Liban, où elle vit aujourd’hui. Elle a étudié l’architecture à l’Université libano-américaine (LAU) à Byblos et à l’École spéciale d’architecture à Paris.
Son travail d’artiste s’intéresse aux traces plus ou moins tangibles et à la matérialisation visuelle d’histoires cachées, d’informations et de limites territoriales spatio-temporelles. Il prend la forme d’expérimentation avec de nouveaux médias, des textures et des formes. Il concilie photographie, courts-métrages, comptes Instagram, interventions, sculptures et gestes topographiques.
Photo copyright: Béatrice Douaihi
Son travail d’artiste s’intéresse aux traces plus ou moins tangibles et à la matérialisation visuelle d’histoires cachées, d’informations et de limites territoriales spatio-temporelles. Il prend la forme d’expérimentation avec de nouveaux médias, des textures et des formes. Il concilie photographie, courts-métrages, comptes Instagram, interventions, sculptures et gestes topographiques.
Photo copyright: Béatrice Douaihi
JABBOUR DOUAIHY
Jabbour Douaihy est né en 1949, à Zghorta (Nord-Liban). Professeur de littérature française à l’université libanaise de Tripoli, traducteur et critique à L’Orient Littéraire, il compte parmi les grands acteurs culturels du pays. Trois de ses romans ont déjà été traduits en français : Équinoxe d’automne (AMAM-Presses du Mirail, 2000), et chez Actes Sud Rose Fountain Motel (2009) et Pluie de juin (2010).
JOCELYNE EL BOUSTANY
Titulaire d’un doctorat en Sciences politiques, Jocelyne El Boustany est consultante en stratégie de la communication auprès d’organismes publics régionaux. Ses activités englobent également la préparation et la conduite des campagnes électorales.
KHALED KHALIFA
Khaled Khalifa est né à Alep, Syrie, en 1964. Après des études à la faculté de droit, il s'est consacré à l'écriture. Scénariste réputé de plusieurs films et séries télévisées, fondateur d'une revue culturelle, Aleph, il a publié trois romans qui l'ont placé parmi les écrivains syriens les plus reconnus. Après une nomination en 2008 pour le prix du Roman arabe avec Éloge de la haine (Sindbad/Actes Sud, 2011), il a obtenu en 2013 le prestigieux prix Naguib Mahfouz à l'Université américaine du Caire pour Pas de couteaux dans les cuisines de cette ville.
MAY CHIDIAC
Née au Liban en 1963, May Chidiac est une figure majeure du journalisme. Présentatrice des nouvelles et animatrice de talk-shows politiques, Chidiac lutte sous l’occupation syrienne pour la liberté du peuple libanais. Elle en paie le prix cher quand, le 25 septembre 2005, elle est victime d’une explosion à la voiture piégée qui lui fait perdre sa jambe et son bras gauches. Après une réhabilitation de dix mois en France, elle regagne le Liban, reprend sa carrière journalistique, et publie en 2007 son premier livre Le Ciel m'attendra (Florent Massot). En 2008, elle obtient son doctorat en sciences de l'information de l'Université Panthéon Assas Paris II. Professeur de journalisme et Radio/TV à l'Université Notre Dame-Louaize, Chidiac reçoit de nombreuses distinctions internationales dont, en 2006, le prix de la Francophonie pour la Liberté d'Expression et le prix UNESCO/Guillermo Cano pour la Liberté de la Presse. Elle recoit en 2007, des mains du Président de la République française Jacques Chirac, les insignes de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur. Elle fonde en 2009 la Fondation May Chidiac, une organisation qui prône la promotion du journalisme professionnel et les valeurs de liberté et de démocratie.
MAY MENASSA
Née à Beyrouth, May Menassa considérée comme l’une des figures culturelles majeures au Liban, est critique littéraire et artistique au quotidien an-Nahar.
Elle est l’auteure de huit romans en langue arabe dont Je chasse la poussière et je marche ‒ couronné par le Booker Price ‒, ainsi que de deux ouvrages illustrés, écrits en français, pour ados : Dans le jardin de Sarah et L’Âme pourquoi faut-il la rendre.
Elle est l’auteure de huit romans en langue arabe dont Je chasse la poussière et je marche ‒ couronné par le Booker Price ‒, ainsi que de deux ouvrages illustrés, écrits en français, pour ados : Dans le jardin de Sarah et L’Âme pourquoi faut-il la rendre.
MELHEM CHAOUL
ملحم شاوول أستاذ جامعي في علم الاجتماع وعلم الاجتماع السياسي والمدُني. مدير معهد العلوم الاجتماعية الفرع الثاني (٢٠١٢-٢٠١٤). عضو مؤسس ورئيس سابق للجمعية اللبنانية لعلم الاجتماع . تعاون مع عدد من المؤسسات الصحفية منها: "وكالة الصحافة الفرنسية" (١٩٧٢-١٩٧٤) ومجلة ماغازين الفرنسية (١٩٨٥-١٩٨٧)، وصحيفتي "الحياة" و"النهار". ترأس قسم الأخبار العربية والدولية في تلفزيون لبنان (١٩٩٢-١٩٩٤). صدر له باللغة الفرنسية عن المؤسسة الفرنسية لدراسات الدفاع الوطني "مسألة الأمن في منطقة الخليج العربي الفارسي" (١٩٧٨) وعن دار النهار للنشر عام ١٩٩٦ "الافتراق والجمع، دراسات في المجتمع اللبناني" في مرحلة الحرب. له عشرات المقالات والمساهمات في مؤتمرات وورش عمل في مجالات تخصصه.
NADA CHAOUL
Née à Beyrouth, Nada Nassar-Chaoul est juriste et professeur de droit à la Faculté de droit et des sciences politiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
À côté de ses nombreuses études et publications juridiques, elle est l’auteur de rubriques décapantes sur le Liban d’après-guerre parues dans L’Orient-Express et groupées dans Frimes et autres délits, ouvrage, paru en 1998 aux éditions Layali.
Depuis 2010, elle est l’auteur du « Clin d’œil » de L’Orient littéraire, chronique socio-humoristique douce-amère du Liban d’hier et d’aujourd’hui.
À côté de ses nombreuses études et publications juridiques, elle est l’auteur de rubriques décapantes sur le Liban d’après-guerre parues dans L’Orient-Express et groupées dans Frimes et autres délits, ouvrage, paru en 1998 aux éditions Layali.
Depuis 2010, elle est l’auteur du « Clin d’œil » de L’Orient littéraire, chronique socio-humoristique douce-amère du Liban d’hier et d’aujourd’hui.
NAGUIB MAHFOUZ
Né au Caire en 1911, Naguib Mahfouz est l'auteur de plus de cinquante romans et recueils de nouvelles qui lui ont valu le prix Nobel de littérature en 1988. Naguib Mahfouz est décédé dans sa ville natale le 30 août 2006.
Dernières parutions : Karnak Café (2010) et Le Cortège des vivants (Babel n° 1035)
Dernières parutions : Karnak Café (2010) et Le Cortège des vivants (Babel n° 1035)
NAJWA BARAKAT
Najwa M. Barakat est née à Beyrouth (Liban) en 1960. Elle vit depuis 1985 à Paris, où elle a fait des études de cinéma et travaillé comme journaliste dans la presse écrite, radiophonique et audiovisuelle. Elle a fondé en 2009 un atelier d’écriture, « Comment écrire un roman ».
Elle est l’auteur de cinq romans en arabe, dont Bâs al-awâdem (Le Bus des gens bien, stock 2002) et d’un roman en français (La Locataire du pot de fer, L’Harmattan, 1997). Une traduction de Ya Salam ! a paru en 2007 chez Epoché.
Elle est l’auteur de cinq romans en arabe, dont Bâs al-awâdem (Le Bus des gens bien, stock 2002) et d’un roman en français (La Locataire du pot de fer, L’Harmattan, 1997). Une traduction de Ya Salam ! a paru en 2007 chez Epoché.
NAWAF SALAM
Nawaf Salam, né à Beyrouth en 1953, a enseigné les sciences politiques à l’université américaine de Beyrouth. Ambassadeur et représentant permanent du Liban auprès de l’ONU de juillet 2007 à décembre 2017, il a représenté son pays au Conseil de sécurité en 2010 et 2011 et assuré deux fois la présidence du Conseil. Depuis 2018, il est juge à la Cour internationale de justice à La Haye. Auteur de plusieurs essais en arabe, en français et en anglais, il a coordonné l’ouvrage collectif Le Moyen-Orient à l’épreuve de l’Irak (Sindbad/Actes Sud, 2005).
NOHA BAZ
Pédiatre de formation, analyste gastronomique, Noha Baz est diplômée en hautes études du Goût et de la Gastronomie de l’Université de Reims (DUGGAT 2009).
OUNSI EL-HAGE
Né en 1937 à Beyrouth, où il est décédé en 2014, Ounsi El Hage a été l’un des premiers collaborateurs et la voix la plus radicale de la revue Shi‘r (“Poésie”), publiée entre 1957 et 1964.
Il est considéré comme l’un des principaux médiateurs du surréalisme dans le monde arabe, grâce notamment à ses traductions d’oeuvres d’André Breton et d’Antonin Artaud, accompagnées de commentaires contextuels et analytiques.
Il est l’auteur de six recueils de poésie, de eux volumes d’aphorismes et d’un ouvrage en trois tomes réunissant ses plus insolentes chroniques de l’actualité littéraire et sociale parues entre 1964 et 1987 dans le grand quotidien libanais An-Nahar. Une anthologie de ses poèmes, Éternité volante, a été éditée par Sindbad/Actes Sud en 1997.
Il est considéré comme l’un des principaux médiateurs du surréalisme dans le monde arabe, grâce notamment à ses traductions d’oeuvres d’André Breton et d’Antonin Artaud, accompagnées de commentaires contextuels et analytiques.
Il est l’auteur de six recueils de poésie, de eux volumes d’aphorismes et d’un ouvrage en trois tomes réunissant ses plus insolentes chroniques de l’actualité littéraire et sociale parues entre 1964 et 1987 dans le grand quotidien libanais An-Nahar. Une anthologie de ses poèmes, Éternité volante, a été éditée par Sindbad/Actes Sud en 1997.
PERCY KEMP
Né à Beyrouth en 1952 de père britannique et de mère libanaise, Percy Kemp est un écrivain de langue française. Après des études d'Histoire à Oxford, à la School of Oriental and African Studies (Université de Londres) et à la Sorbonne, Il publie plusieurs romans brillants comme Le Système Boone (Albin Michel, 2002), Le Muezzin de Kit Kat (Albin Michel, 2004) et Noon Moon (Seuil, 2010). En 2013, il publie Le Prince (Seuil), un traité satirique dans lequel il adresse des conseils à nos gouvernants, aujourd'hui malmenés par les événements, sur les nouvelles façons d'exercer le pouvoir et le meilleur moyen de le conserver. L’œuvre de Percy Kemp est marquée par un univers particulier, entre humour anglais et exotisme proche-oriental, dont ces Histoires courtes son une illustration parfaite.
PETER ET CAMILLE GERMANOS
Peter Germanos est juge d’instruction du Mont-Liban. Docteur en droit, il est l'auteur de plusieurs ouvrages juridiques et littéraires.
Camille Germanos est diplômée de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS - Paris).
Camille Germanos est diplômée de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS - Paris).
RACHID EL DAÏF
Né au Liban en 1945, Rachid El-Daïf enseigne la littérature arabe à l'université libano-américaine de Beyrouth. Il est l'auteur de deux recueils de poèmes et d'une douzaine de romans.
RENÉ OTAYEK
René Otayek est directeur de recherche émérite au CNRS (France) et professeur à Sciences Po Bordeaux. Spécialiste de l’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient, auxquels il a consacré de nombreuses publications, il est également l’auteur de deux romans historiques : Les Abricots de Baalbeck (Noir Blanc Etc., Beyrouth, 2018) et Le Levantin (Victor Le Brun Editeur, Paris, 2020).
RICHARD MILLET
Richard Millet est né à Viam, en 1953. Il a passé son enfance au Liban. Membre du comité de lecture des éditions Gallimard, il est l'auteur d'une soixantaine de livres.
ROGER ASSAF
Comédien et metteur en scène libanais, Roger Assaf est considéré comme l’un des plus importants animateurs d’un théâtre arabe socialement et politiquement engagé. Professeur d’art dramatique depuis 1976, il crée la troupe « Al Hakawâti ». Se basant sur un travail d’investigation de la mémoire collective liée aux guerres qui se sont succédé au Liban et sur une assimilation des formes et des techniques du conteur arabe, ses spectacles ont renouvelé les rapports du public populaire et intellectuel arabe avec le langage dramatique. Dans le désarroi de l’après-guerre et de la paix incertaine, la scène devient un lieu d’interrogation inquiète sur l’impossible et nécessaire dialogue entre les hommes et les communautés. En 1999, il fonde l’Association SHAMS qui regroupe de jeunes créateurs libanais dans un projet coopératif d’animation culturelle. Roger Assaf prône la recherche d’un théâtre « organique » lié à l’imaginaire collectif et qui soit « producteur de savoir et non de pouvoir ».
Chérif Khaznadar
Chérif Khaznadar
SAMIR FRANGIÉ
Chercheur et journaliste libanais, Samir Frangié a collaboré avec plusieurs journaux au Liban (L’Orient-Le Jour, As-Safir et An-Nahar) et en France (Le Monde diplomatique, Africasie) et participé à la création de centres de recherches, notamment les Fiches du monde arabe, et « The Lebanese Studies Foundation ».
Engagé dans l’action politique, il a fait partie, durant la guerre libanaise, du Mouvement national, puis a participé à la création du Congrès permanent du dialogue libanais et de la « Rencontre libanaise pour le dialogue » consacrée au dialogue islamo-chrétien.
Membre fondateur du Regroupement de Kornet Chahwane, il a contribué à jeter les bases de l’opposition plurielle au nom de laquelle il annoncera, en 2005, « l’intifada de l’indépendance » qui conduira au retrait des troupes syriennes du Liban.
Député de 2005 à 2009, il est membre de la direction du mouvement du 14 mars.
Engagé dans l’action politique, il a fait partie, durant la guerre libanaise, du Mouvement national, puis a participé à la création du Congrès permanent du dialogue libanais et de la « Rencontre libanaise pour le dialogue » consacrée au dialogue islamo-chrétien.
Membre fondateur du Regroupement de Kornet Chahwane, il a contribué à jeter les bases de l’opposition plurielle au nom de laquelle il annoncera, en 2005, « l’intifada de l’indépendance » qui conduira au retrait des troupes syriennes du Liban.
Député de 2005 à 2009, il est membre de la direction du mouvement du 14 mars.
SAMIR KASSIR
Né à Beyrouth en 1960, Samir Kassir était éditorialiste au grand quotidien An-Nahar et professeur d’histoire contemporaine à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Il était parmi les premiers à déclarer ouvertement son opposition à l'hégémonie du régime syrien sur le Liban à travers ses éditoriaux et ses débats publics.
Kassir était membre du Mouvement de la gauche démocratique dont il est le cofondateur.
Il a été assassiné le 2 juin 2005 à Beyrouth, dans un attentat à la voiture piégée.
Il est l’auteur de plusieurs livres parmi lesquels Histoire de Beyrouth (Fayard, 2003) et Liban, le printemps inachevé (édition posthume, Sindbad/Actes Sud, 2006).
Il était parmi les premiers à déclarer ouvertement son opposition à l'hégémonie du régime syrien sur le Liban à travers ses éditoriaux et ses débats publics.
Kassir était membre du Mouvement de la gauche démocratique dont il est le cofondateur.
Il a été assassiné le 2 juin 2005 à Beyrouth, dans un attentat à la voiture piégée.
Il est l’auteur de plusieurs livres parmi lesquels Histoire de Beyrouth (Fayard, 2003) et Liban, le printemps inachevé (édition posthume, Sindbad/Actes Sud, 2006).
TAREK MITRI
Dr Tarek Mitri is the President of Saint George University in Beirut. He was Director of the Issam Fares Institute for Public Policy and International Affairs at the American University of Beirut. He
served as the Special Representative of the United Nations Secretary General for Libya and as minister in four Lebanese governments: minister of culture, environment, administrative reform, information and acting foreign minister. Prior to that, he was the Coordinator of Interreligious Relations at the World Council of Churches in Geneva. He also taught at the Université Saint Joseph, Balamand University, the University of Geneva, Amsterdam Free University, Harvard University and the American University of Beirut. He has authored many books and articles on contemporary Arab issues, religion and politics, Christian-Muslim relations and intercultural dialogue.
served as the Special Representative of the United Nations Secretary General for Libya and as minister in four Lebanese governments: minister of culture, environment, administrative reform, information and acting foreign minister. Prior to that, he was the Coordinator of Interreligious Relations at the World Council of Churches in Geneva. He also taught at the Université Saint Joseph, Balamand University, the University of Geneva, Amsterdam Free University, Harvard University and the American University of Beirut. He has authored many books and articles on contemporary Arab issues, religion and politics, Christian-Muslim relations and intercultural dialogue.
TOUFIC YOUSSEF AOUAD
Né en 1911 à Bharsaf et décédé dans un bombardement en 1989, Toufic Youssef Aouad a fait ses études de droit à l’université Saint-Joseph de Beyrouth avant de fonder un périodique, Al-Jadîd. Après l’indépendance de son pays, pour laquelle il a activement milité, il a occupé des postes diplomatiques importants, en Amérique latine, en Asie et en Europe.
Il est unanimement considéré comme l’un des pères fondateurs de la littérature libanaise de fiction. Son oeuvre, à forte résonance sociale, plaide pour des réformes radicales, tant économiques que politiques. Ainsi de ses premiers recueils de nouvelles, Le Garçon boiteux (1937) et La Chemise de laine (1938), ou de son roman La Galette de pain (1939). Son roman Dans les meules de Beyrouth, choisi par l’Unesco comme oeuvre représentative, a été traduit dans plusieurs langues, dont l’anglais et l’allemand.
Il est unanimement considéré comme l’un des pères fondateurs de la littérature libanaise de fiction. Son oeuvre, à forte résonance sociale, plaide pour des réformes radicales, tant économiques que politiques. Ainsi de ses premiers recueils de nouvelles, Le Garçon boiteux (1937) et La Chemise de laine (1938), ou de son roman La Galette de pain (1939). Son roman Dans les meules de Beyrouth, choisi par l’Unesco comme oeuvre représentative, a été traduit dans plusieurs langues, dont l’anglais et l’allemand.
VÉNUS KHOURY-GHATA
Vénus Khoury-Ghata, née au Liban, vit à Paris depuis 1972. Romancière et poète, elle est l’autrice d’une œuvre importante, que de nombreux prix littéraires ont récompensée.
Photo: © Bruno Nuttens
Photo: © Bruno Nuttens
YOUSSEF MOUAWAD
Youssef Mouawad est avocat et historien. Chargé de cours (Business Law, Public International Law, Laws of War) à la LAU, à l’AUB et à la NDU, il est l’auteur de plusieurs ouvrages juridiques et historiques.
ZIAD MAJED
Politologue et chercheur libanais, Ziad Majed réside en France où il enseigne la science politique et les études du Moyen-Orient contemporain à l'université américaine de Paris, et visite le Liban régulièrement pour organiser ou participer à des manifestations politiques et culturelles. Il est auteur d'articles et d'études sur les réformes, les transitions démocratiques, les élections, la société civile et la citoyenneté au Liban, en Syrie et dans la région arabe. Il a contribué en 2004 à la fondation du mouvement de la gauche démocratique (avec Samir Kassir, Élias Khoury et de nombreux intellectuels, politiciens et militants), et a participé au soulèvement de l'indépendance en mars 2005, lors dès manifestations à Beyrouth contre les assassinats politiques et l'hégémonie du régime syrien.